[Canada] Les chutes de Montmorency

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Je vous retrouve aujourd'hui pour parler d'un petit lieu aux abords de Québec : les chutes de Montmorency ! On peut s'y rendre en une petite dizaine de minutes en voiture depuis le centre-ville de Québec.

Les chutes font 83 mètres de haut, ce qui donne 30 mètres de plus que celles de Niagara comme ils aiment le préciser. Elles sont accessibles par le haut ou le bas. On retrouve des parkings (payants) aux deux endroits; on peut également prendre le téléphérique pour monter ou descendre (payant aussi bien sûr) ou emprunter les escaliers panoramiques (mais attention, ils sont fermés l'hiver).


Comme vous pouvez le voir, nous avons visité l'endroit cet hiver et il ne faisait pas très beau mais l'endroit reste sympa à visiter. Le bas de la chute est gelé et recouvert de neige, on le distingue à peine, et l'eau ne semble s'écouler nulle part. Il y a aussi ce qu'on appelle un "pain de sucre" qui se forme aux pieds l'hiver; une masse de glace en forme de bébé coline.




Bien que nous n'ayant pas pu accéder au haut du site, où l'on aurait notamment pu avoir une vue dans une éclaircie ou voir le manoir de Montmorency, la glace nous a permis de contourner et de nous approcher du pied des chutes -encore plus impressionnant !-. Le mur étant glacé nombreux sont ceux qui font de l'escalade sur glace ; un sport que j'aurais bien envie d'essayer mais ce n'était pas pour cette fois là. On distingue par endroit l'eau qui s'écoule sous ce mur de glace, ce qui est vraiment joli.



J'aime beaucoup les chutes d'eau, la puissance de l'eau a toujours été quelque chose qui m'impressionne. De plus, je trouve ces lieux très apaisants en règle générale (je ne me prononce pas pour celles-ci les jours de grandes afluences touristiques). C'est donc logiquement que j'ai apprécié la visite de ce site et que je le recommande si vous êtes de passage à Québec !



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Faire un échange au Québec n°1 : la partie administrative

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Avant tout, je m'excuse pour mon -grand- manque d'assuidité, je vais essayer d'y remédier; promis !
Je voulais vous parler du pourquoi de ce blog et aider certains si possible à y voir plus clair ! J'étais contente de lire ce genre d'articles avant de partir.
J'ai donc la chance cette année d'effectuer ma permière année de master en échange universitaire au Québec. Une chance, oui s'en est clairement une mais il a fallu la vouloir ! Ça a été un vrai parcours du combattant (administratif).

J'ai commencé à me renseigner sur les échanges que proposaient ma faculté et des procédures au moins un an avant mon départ. Chez moi, les dossiers se déposaient pendant le premier semestre de l'année précédant le départ et ils fallaient qu'ils soient clos avant noël.
Ce dossier pour la fac française a été le début de nombreuses et bien pénibles (il faut le dire !) quantités de papiers à faire. Après avoir longtemps regardé les destinations et réfléchis avec mon petit-ami, qui partageait ce projet de quitter la France une année, notre choix s'arrête sur le Canada !
Je pouvais demander le Québec ou l'Ontario, comme je voulais absolument partir j'ai postulé pour les deux ; ce qui signifie beaucoup plus de papiers... c'était parti pour les fiches de renseignements habituels, les bulletins, les CV, les lettres de motivations (pour la France et l'étranger), les choix de cours (sans doute ce qui a été le plus long), les certificats d'anglais... Cette bonne petite pile de papier déposée, il ne restait qu'une chose : attendre la réponse et c'est l o n g ! Je savais que le Canada était la destination la plus demandée ces dernières années, j'appréhendais la réponse.

La réponse est arrivée plus vite que prévue, début février, et je ne m'y attendais pas. Quelle suprise quand je reçois un mail m'indiquant que j'avais été sélectionnée pour un de mes premiers choix : Trois-Rivières au Québec. À ce moment là, je ne sais pas trop comment réagir et beaucoup de choses se retournent dans ma tête; les choses se concrétisent.

La deuxième partie administrative (et pas des moindres) commence. Sans compter qu'il faut acheter le billet d'avion; pour rester au Canada plus de 6 mois en étude, il me faut un permis d'étude (non-obligatoire pour une seule session).
Mais comme je me rendais au Québec, il me fallait au préalable un CAQ : Certificat d'Acceptation au Québec. La demande se fait maintenant en ligne (ce qui sera plus rapide que par la poste), il faut compter un mois pour le recevoir et la somme de 110$ CAD à débourser.

Une fois reçu, j'ai pu lancer la demande de permis d'étude qui se fait également en ligne. Encore une fois prévoyez un mois pour le traitement de votre dossier et 150$ CAD. Le nombre de papier est vraiment important et le site de l'immigration pas toujours très clair, ne vous y prenez pas au dernier moment pour les remplir ! Il faut notamment prouver la capacité financière d'au moins 12000$ CAD pour l'année, ce qui n'est pas toujours facile à faire.
Nous en avons eu une bonne dose en plus car il fallu que l'on prouve (avec beaucoup de papiers, factures et signature de notaire) que nous vivions ensemble depuis plus d'un an pour que l'amoureux obtienne un permis de travail et puisse m'accompagner (cela restait le moyen le plus "simple" pour lui de venir travailler ici).
A savoir que depuis juin 2011, votre permis d'étude vous permet de travailler sur et HORS campus jusqu'à 20h par semaine; ils se trompent encore souvent et il est parfois indiqué le contraire sur vos papiers mais vous pouvez le faire changer (l'administratif vous manquait?).

En parallèle, pensez à chercher les bourses et faire les dossiers pour vous aider durant cette année. Il en existe en général des régions et si vous êtes boursiers vous pouvez avoir des aides complémentaires (notamment 500€ pour le billet d'avion ou la bourse AMI).

Il faut aussi passer chez votre sécurité sociale faire signer une attestation, afin de bénéficier de la carte soleil, qui est la carte d'assurance maladie au Québec et qui vous permettra entre autre d'aller voir un médecin à l'hopital (après 8h d'attente) ou d'obtenir certains médicaments gratuitement. Il faudra aller la chercher pendant votre premier mois sur place à la RAMQ (Québec ou Montréal).

Soufflez, vous avez fait le plus gros ! Ce n'est vraiment pas la joie, mais les bonnes choses arrivent et surtout, elles valent le coup !

Il vous reste à faire l'exercice difficile de faire votre valise (le choix de ses affaires pour un an est cornélien) et à dire au revoir (pas facile non plus). Une petite boule au ventre devant cette grande aventure, vous montez dans l'avion et plus question de faire demi-tour.

Une fois au Québec il faut passer la très longue attente pour la douane et récupérer vos différents permis (nous avons mis 3h à sortir de l'aéroport de Montréal). Il vous faudra encore régler quelques petites choses avec votre université, comme valider le choix des cours, signer une feuille de présence pour la France et les bourses. Mais ça y est vous touchez à ce pourquoi vous avez fait tout ça et il n'y a plu qu'à en profiter ! 


Pour récapituler, les étapes administratives pour un échange universitaire au Québec sont:
- Dossier pour votre faculté
- Billet d'avion
- CAQ
- Permis d'étude
- Bourses
- Sécurité sociale
- Récuperer son permis d'étude à l'aéroport
- Diverses signatures à l'université d'accueil
- Se rendre à la RAMQ

Voir ces couleurs tous les soirs, ça vous dit pas ?

Je ne compte pas les heures que j'ai passé à me renseigner ou à remplir et récupérer les papiers pour toutes ces choses administratives (je pense sincèrement que je me ferais peur). Mais en toute honnêteté, cela vaut vraiment le coup et je recommande à 100 000% de faire ce genre d'expérience !

Si vous hésitez ou que vous avez des questions par rapport au Québec ou à l'échange universitaire, n'hésitez pas à m'écrire, je vous répondrais avec plaisir !



-Petit apparté au vue des récents évènements, toutes mes pensées vont à la Belgique et à tous les autres lieux touchés au nom de pseudos convictions religieuses-

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[Canada] La forêt perdue, un joli lieu à patin

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Le sport national ici, c'est le hockey. Tout le monde a une paire de patins chez soi, il y a des petites patinoires de faites un peu partout dans les villes et il y a tellement de glace par terre dans ma ville que je pourrais vivre en patin et non en chaussures. Donc forcément, c'était un incontournable cet hiver !

Près de Trois-Rivières, il y a un lieu dédié au patin et ça a été un vrai coup de coeur. Avec le joli nom de "Forêt perdue", c'est un espace qui offre 12 km de piste de patinage au milieu de la forêt ! Ce n'est pas une simple piste linéaire mais un mélange de pistes qui ressemblent à un vrai labyrinthe.
C'est vraiment agréable et ça change des patinoires classiques. Si avec de la chance, vous y allez en semaine et qu'il n'y a pas beaucoup de personnes; vous aurez la piste presque pour vous tout seul et quoi de mieux ?

En petit plus, il y a des animaux dans le parc et on a le droit à un petit produit local en sortant ! (bonbons à l'érable, aux canneberges, miel, vin de miel...). Il y a aussi des snacks et une salle où manger sur place.

Je recommande vraiment cet endroit si vous êtes dans le coin !




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